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né que je le fuis, pour les véritables beautés de leurs Ouvrages. Je ne connois peut-être pas tout le mérite de Roufleau ; mais je ne ferai pas fâché qu’on me détrompe des défauts que j’ai crû pouvoir lui reprocher. On ne /àuroit trop honorer les grands talens d’un Auteur, dont la célébrité a fait les difgraces, comme c’est la coutume chez les hommes, & qui n’a pu jouir dans sa patrie de la réputation qu’il méritoit, que lorfqu’accablé fbus le poids de l’humiliation & de l’exil, la longueur de son infortune a défarmé la haine de fes ennemis, & fléchi l’injuftice de l’envie.

QUINAULT.

O N ne peut trop aimer la douceur, la molleffe, la facilité, & l’harmonie tendre & touchante de la Poëfie de Quinault. On peut