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Le Prince à mes côtés ferait dans les combats,
L’eflai de son courage à l’ombre de mon bras.
Il apprendrait à vaincre en me regardant faire, &c.
Il n’y a peut-être perfonne aujourd’hui qui ne fente la ridicule oftentation de ces paroles. Il faut les pardonner au temps où Corneille a écrit, & aux mauvais exemples qui l’environnoient. Mais voici d’autres Vers qu’on loue encore, & qui n’étant pas au/fi affestés, font plus propres par cet endroit même à faire illufion. C’est Coraelie, veuve de Pompée, qui parle à Céfar :
Cefar ; car le deflin que dans tes fers je
brave, M’a fait ta prifonniere & non pas ton ef-
clave ;
Et tu ne prétens pas qu’il m’abatte le cœur, Jufqu’à te rendre hommage & te nommer
Seigneur. ..