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minent, ne sont pas ordinairement si sujets aux passions sérieuses, l’ambition, l’amour de la gloire, &c. Les objets sensibles les amusent & les amollissent ; & s’ils ont les autres passions, ils ne les ont pas aussi vives.

On peut dire la même chose des hommes enjoués ; parce que, ayant une manière d’exister assez heureuse, ils n’en cherchent pas une autre avec ardeur. Trop de choses les distraient ou les préoccupent.

On pourrait entrer là-dessus, & sur tous les sujets que j’ai traités, dans des détails intéressants. Mais mon dessein n’est pas de sortir des principes, quelque sécheresse qui les accompagne ils sont l’objet unique de tout mon discours ; & je n’ai ni la volonté ni le pouvoir de donner plus d’application à cet ouvrage.