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ame que les grandes passions. l’amour, l’ambition, l’avarice, &c. Le peu que je viens de dire à cette occasion répandra une sorte de lumiere sur ceux dont je me réserve de parler ailleurs.

De l’amour des Objets sensibles.

Il serait impertinent de dire que l’amour des choses sensibles, comme l’harmonie, les saveurs, &c., n’est qu’un effet de l’amour-propre, du désir de nous agrandir, &c., &c. Cependant tout cela s’y mêle quelquefois. Il y a des musiciens, des peintres, qui n’aiment chacun dans leur art que l’expression des grandeurs, & qui ne cultivent leurs talents que pour la gloire ainsi d’une infinité d’autres.

Les hommes que les sens do-