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l se n DIALOGUES. pour m’élever par ces moyens; je n’ai jamais porté euvie a ces misérables. · Jarman. Et pourquoi avais-tu de l’ambition, si tu méprisais l’in- justice de la fortune? mzmun. Parce que j’avais Fame haute, et que j’aimais a lutter contre mon mauvais destin : le combat me plaisait sans la victoire ‘. _ Jarman. · Il est vrai que la fortune t’avait fait uaitre hors de ta place. ¤1:N.wn. - - Et la nature, mon cher Jatiier, m’ a elait et se révol- . Y P » tant. _ ` , - nrrmu. Ne pouvais-tu vivre tranquillement, sans autorité et sans Qmm? ` nuunun. J’aimais mieux la mort qu’une vie oisive; je savais bien vivre sans gloire, mais non sans activité et sans intrigue *. Jarrntn. Avoue, cependant, que tu te couduisais avec imprudence : tu portais trop baut tes projets ’. lgnorais-tu qu’un gentil- homme fran ais comme toi, ui avait eu de bien, ui n’é· _ *2 (I P _ (I ta1t recommandable ni par son nom, ni par ses alliances, m par sa fortune, devait renoncer a ces grands desseins ‘ ? nsuaun. Ami, ce fut cette peusée qui me lit quitter ma patrie, • Dans la 3h' Pcnsée de l'art. IX de la 1** Partie, Pascal dit de meme : ¤ C‘est le combat qui nous plait, et non pas la victoire. » -· G.

  • Voir, sur ce mot, la 1** note de In page !;8. — G.

ii Bapprochez du 2•‘ Caractere (Phérécidc). -— G. • v0ll' lc 15** DliLl0gll0. — G. · _