Page:Vauvenargues - Œuvres posthumes éd. Gilbert.djvu/64

Cette page n’a pas encore été corrigée

48 DIALOGUES. qu’on n’est pas A portée de la développer dans les grandes affairesf ‘ _ ° _ - uz JEUNE Homn:. Je connaissais un peu le coeur humain; j’aimais l’in- trigue ‘; j’espérais de me ·rendre mitre de l’esprit des autres : par la on peut aller it tout. _ . - murrus. l ‘0ui, lorsqu’on est avance dans la carriére, et connu des grands. Mais qu’aviez-vous fait pour vous mettre en passe, et vous faire connaitrei Vous distinguiez-vous a la guerre ? `LE mum: Houma. . Je me présentais froidement a tous les dangers, et je remplissais mes devoirs; mais j’avais peu’ de gout pour les détails de mon métier. Je croyais que j’aurais bien fait dans les grands emplois; mais je négligeais de me faire une ré- putation dans les petits “. . . ¤ _ murrus. · Et vous Ilattiez-vous qu’on devinerait ce talent que vous aviez pour les grandes choses, si vous ne l’annonciez dans lespetites ?. ‘ - - LE mum: HOMMB. _ . Je ne m’en ilattais que trop, ombre illustre; car je n’a- vais nulle experience de la vie, et on ne m’avait point ins- _ truit du monde. Je n’avais pas `été élevé pour la fortune. ` nutrrns. ‘ Aviez-vous du moins cultivé votre esprit pour l’élo· quence? ` _ · ut Jzumz Houma. Je la cultivais au tant que les occupations de la guerre le

  • II- faint- noter, dans Pintéret meme de Pauteur, que ce-mot a change

d’acception, et que, de son temps, aucun sens défavorable ne s’y attachait. Vauvenargues entend par ce mot ce qu’iI entend par Pcspril de manége. (Voir 1e as- caraeeeré.) - c. ‘ · =• Bapprochez du l2' Conseil ei un Jeune homme. - G.