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t6 IH A LQGU · · ·'lSUC\ATl·Zi‘ .· - ` ` ‘ - Je pense bien couimé vous, mon cher Démosthéne; mais, cola étaut ainsi, les regles devienneut inutiles : les homines sans genie ne peuvezzt les pratiquer, et les autres les trou- ventdans leur propre fonds, (TGI`] ellesont été tiréés *. · . _ i __ _ DEMOS'I`HiiNli'L. o ` _ .. E . I _ Quelquo genie qu’on puisse avoinjgon _a besoin de Fexercer et de .le eorriger par la réfiexion et par les regles, et les pré -. ceptee ne sont pointrinutiles. _ _ { —,· . j ` l 1s0cnA·ru.` ` ` · · “ ‘ - Quelle est doncila maniére Ia plus courte de °s’exorcer a _ l'éloquence2 _ . _ _ _ _ ' _ _ h umosrnkxs. ` r La conversation, lorsrjue l’on s’y_ propose quelque objet. _ . 1soc1u·ri:.—. r ~ » · · . - _ " Ainsi, c'est en traitantlde ses plaisirs et de ses affaires, en négociamt journellement avec les hommes, qu’on peut s’instruirede cet art aimable? ·‘ ‘ ·· " ‘ · — _ · _ ' _ ueuosriiémé. i _ ol ` ‘0ui,- c‘est dansce commerce du monde qu'on puise ces tours naturels, ces insinuations, ce langage familier, cet art de se proportiormer a tous les ewrits, qui demande un ge, nie si waste : c’est lb. qu’on apprend, sans effort, a déployer les ressources de sou esprit et de son Ame ’; Yimaginatiou s’écbaulYe par la contradiction ou par Yintéret, otfouruit un grand nombre dc figures et de rélle;io¤S»pour persuader. ‘· - - ~ isocane. N Z - V (Zependant, `mon chor Démosthene, je crois qu’il faut aussi un peu de solitude et d’habitude d'écrire dans·son - ¤ Voir la llluxime 3ti6’{ 4- G. h l ¢ Voir la 17* Ré/lc.r_ion, `ct lc '•"C0ns<·H zi un`.Ic•mc homme; voir nussila ¥lIlDl0`iU5°`. -G. ‘. . , , ., , _