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E0 CORBESPONDANCE. veut ignorer cette contrebande de joumnl. Le clrevalier de Quinsonas ' a abandonne son Spactoteur. Il ne s’agit plus pour les Observateurs que de trouver un libraire accommodsnt et lronnete homme, ce qui est plus ditiicile que de faire un bon journal. Qu’ils se conduisent avec pru- dence, et tout ira bien. Je vous attends A deux lreures et demie '. 12lr.a— LE MEME AU MIZME. . Int ms. Quoi t la maladie m’empecl1e d’aller voir le plus aimable de tous les hommes, et ne m`empeche pas d’aller a Versailles! Je rougis et je gemis de cette cruelle contradiction, et je ne peux me consoler qu`en me plaignant a vous de moi-meme. Vous m’avez laisse des chases ad- mirables, dans lesquelles je vois que vous m’aimez '; je vous jure que je vous le rends bien : je sens combien il est doux d’etre aime d’un genie tel que le votre. Je vous supplie, Monsieur, si vous voyez MM. les Ob- scrvatcurs, de leur dire que je viens de m’apercevoir d’nne faute enorme du copiste dans la petite lettre au roi de Prusse. Comme an corre long est unc contradiction; il faut : Comme an cam! plus long quc large est one contradiction *. . Adieu. Que j’ai de choses a vous dire et it entendret antiquaire et numismatiste, il tut ein, des 1706, secretaire-perpetual de l’Aca- demic des Inscriptions et belles-Irettres, et, en 1715, nomme rnembre de l’Aca- demic frarrcaise, a la place de Fenelon ; entln, il joignait A aes autr·es fonctions le titre de Garde du cabinet des Medailles. It est mort le 10 seprembre 1753. -6.

  • Chevalier de Malte, ne en 1719. Il etait collaborateur de Favier au

Spectateur littéraire, et il avait compose un poeme sur l’Uni•·ers, dont Vol- taire parle dans une lettr·e au Roi de Prusse. (Voir edition Beuchot, lcttre 17t7··) - G.

  • Sans doute pour nssister a la séance de reception. — G.

5 Il s’agit, vraisemblablement, du rnorceau intitulé :Sur quclqucs ouvragcs dc H. de Voltaire, que Vauvenargues venait d’achever, et qui ne parut quo dans sa seconde edition. (Voir les Rfflexions critiques sur quelqucs poem.)- G.

  • Voir dans la Correspondence de Voltaire (edition·Beuchot), la Lettre 613**,

datee du 23 janvier 1738. — G. _