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278 CORRESPONDANCE. ne doit plus avoir de pensées que pour la vertu ‘; j’espére pouvoir vous en remercier, de vive voix, A la fin de mai, si ma santé me permet de me mettre en voyage. Je serais in- consolable, si je ue vous trouvais pas A Paris dans ce temps·lA. Un gros rhume que j’ai sur la poitrine, avec la fiévre depuis quinze jours, interrompt le plaisir que j’ai de m`entretenir avec vous. Continuez-moi, je vous prie, Monsieur, les té- moignages de votre amitié; je cesserai de vivre, avant de cesser de les reconnaitre. M2. — LE M12 ME AU MEME. A Aix, _le T2 janvier H45. Je n’aurais pas été longtemps faché, Monsieur, que mes papiers eusseut vu le jour, s’ils ne l’avaient du qu’A l’estime que vous en faisiez; mais, puisqu’ils paraissaient sans votre aveu, et avec les défauts que vous leur connaissez, il vaut beaucoup mieux, sans doute, qu’ils soient encore A notre disposition; je ne regrette que la peine qu’on vous a donnée pour une si grande bagatelle ’. Mon rhume continue toujours, avec la fiévre, et d’autres incommodités qui m’alfaiblissent et m’épuisent. Tous les maux m’assiégent; je voudrais les soulfrir avec patience, mais cela est bien diflicile. Si je puis mériter, Monsieur, que vous m’accordiez une amitié bien sincere , j’espére qu' elle me sera grandement utile, et fera, tant que je vivrai, ma consolation et ma force. • Voir la 2* note de la page 275. — G. ¤ La lettre A laquelle Vauvenarguea répond, manque au recueil. Dans cette lettre, qui avait du se croiser en route avec la pnécédente, Voltaire, mieux informé, lui annoneait, sans doute, contrairement A la1i0’, qu’il était temps encgre d’m·reter la publication des Rlflcxiona critiques sur quclques poélex. I ••— . I