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26-I CORRESPONDANCE. gardez mes sentiments. Je ne saurais, apres cela, aimer en- core mon emploi, ou j’ai fait des efforts si inutiles pour mériter vos bon tés, ni meme conserver ailleurs aucune idée qui me {latte. Si vous, Monsieur, A qui j’ai l’honneur d’etre connu, vous me traitez ainsi, que dois·je attendre de ceux qui ne me connaisseut pas? Vous me faites sentir, Monsieur, la nécessité ou je suis, de quitter le service que je continue depuis neuf ans, sans espérance, contre le sentiment de ma famille, et avec des infirmités dont vous avez bien voulu vous apercevoir quel- quefois. Je vous supplie, Monsieur, de nommer A mon em_· ploi, et de recevoir cette lettre comme ma démission. Je prends la liberté d’y joindre une copie d’une autre lettre que j’écris A monsieur Amelot’ : je crois justilier, en quelque sorte, ma conduite, lorsque j’ose vous la communiquer. .I’espere, Monsieur, que je pourrai avoir l’honneur de vous voir A Paris A la lin de ce mois, et vous remercier, de vive voix, du congé absolu que vous avez eu la bonté d’accorder A M. de la Serre, pour un soldat de ma compagniet ll a été remplacé, sur·le-champ, par un tres-bel homme. Je suis, avec un profond respect, etc. · 98. — LE DUC DE BIRON A VAUVENARGUES. A Arras, le H janvier {TM. J’ai regu, Monsieur, la lettre que vous m’avez écrite avec votre dé- mission. J‘envoie ordrc de vous laisser partir d‘Arras, quand vous le' jugerez A propos. Je suis tres-parfailement, Monsieur, etc. ` Je serai fort aise, quand vous serez A Paris, de vous voir, et de rai- · sonner avec vous sur les choses que vous m‘avez pam désirer. ' Voir la Lettre 99*. — G. ‘

  • Yoir la Lettre QA'. — G.