Page:Vauvenargues - Œuvres posthumes éd. Gilbert.djvu/257

Cette page n’a pas encore été corrigée

CORRESPONDANCE. 241 des souvenirs si tristes, et se remplir autant qu’on peut de la pensée de ceux qui restent. Adieu, mon cher Saint- Vincens; vos lettres sont si courtes, que je n’ose vous écrire plus au long, et comme je le voudrais. Je vous embrasse de tout mon cceur, et vous prie d’étre aussi persuadé de mon amitié, que vous voulez que je le sois de la votre. 83. —— LE MEME AU MEME. A Nancy, lc l•• avril t'I43. _ Je viens d’écrire a mon pere, mon cher Saint-Vincens, pour le prier de payer l’intéret de notre dette; j’espére qu’iI aura cette bonté, et que vous n’aurez pas a vous plaindre de moi. Je devrais avoir songé plus tot a vous en écrire; mais depuis que je suis ici, j’ai été accablé de pensées et de soins; je n’ai pas encore respiré. Pour réparer cette petite ‘ negligence, j’écris a mon pere de vous faire voir un discours que je lui envoie avec deuk lettrcs‘, dont vous me direz votre avis z j’ai lieu de croire que cela est détestable par le succés qu’iI a eu, mais j’ai encore plus droit d’attendre que vous me marquerez le plus crument du monde ce qu’iI vous en semble, et que vous voudrez bien justiiier, par une fran- chise ingénue, une coniiance qui serait Pexces du ridicule, si elle était trompée. ¤ flés; il fallut couper des bras. et des jambes A quelques-uus... Plusieurs a de ceux qui étaient arrives sains et saufs A Egra, moururent de la flévre • chaude a Amberg, apres un long et cruel délire, qui tenait. de la rage. » (Histoire de la gucrrc de Bohémc, par Mauvillon, Amsterdam, David Morticr, 1756, 2 vol. in-12.) - G. .

  • Le discours, c’est Plilogc funébrc d'Hippolyte dc Scytres (voir les (Ela-

rres); mais je ne sais de quelles lettres il s’agit. — G.

  • 16