I CORRESPONDANCE. ` 235 La Boulie ‘, j’y aurais aussi du regret; vous auriex mieux fait encore de m’empecher de prendre son laquais, car [c’est] p le plus sot de tous les hommes, et j’en suis rassasieh Con- l tinuez, je vous prie, a me mander les nouvelles de notre bonne patrie : j’etais instruit du detail des morts dont vous { me parlez; mais ces choses·la prennent encore un intéret g entre vos mains, et elles m’ont fait plaisir. Adieu, mon l cher Saint-Vincens. · I Si l’on t’a remis l’argent dont je te parlai dans ma der- niere lettre, et que tu manques d’occasion pour me le faire tenir, tu n’as, mon cher Saint-Vincens, qu’a le remettre a Carnaud, lui dire que ce sont des commissions que tu m’as données ici, et lui demander une lettre de change, sur Paris, * de deux cents livres, que tu m’envsrras aMetz, ou je trou- verai des gens qui voudront bien Yacquitter. vs. .. LE mms AU Mem:. ` A Metz, le 27 mars l74l. ·Je suis persuade, mon cher Saint-Vincens, de l’interet que vous prenez a la perte que j’ai faite, et je n’en puis pas douter. Si vous aviez connu mon frere', vous l’auriez re- gretté aussi, et vous comprendriez encore mieux l’exces de nouze ailliction; car il avait des qualités qui pouvaient le faire aimer : un sens droit, un tres-bon cceur, un nature] tres-sensible pour tous ceux de sa famille, et capable d’amitié _ et de beaucoup de vertus. Tout cela ne paraissait point : il ne savait rien aifecter, il n’_avait aucun des dehors qui pre- • Voir la Lettre 28**. — G.
- Ce laquais n’etait pas, assurément, celui de la Maxime 659**. -— Voir cette
Maximo, et la note qui s'y rapporte. — G. $ Antoine de Clapiers, frere pulné de Vauvenargues; il etait capitaine au ’ regiment de Flnndre, et fut tue en Corse, pendant la guerre do 1'IM. — Le plus jeune frere de Vauvenargues, dernier marquis du nom, Nicolas·Fr•n•;ois· Xavier, mort en 1801 (voir la 1** note de la page 160), servit également dans le regiment de Flandre, et en sortit avec le grade de capitaine. —G.
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