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autre poète. Daignez lire M. Sainte-Beuve, si vous ne daignez lire La Fresnaye.

L’appréciation de Vauquelin par M. Bachelet est d’autant plus surprenante que, depuis M. Sainte-Beuve, plusieurs écrivains ont étudié le grand poète, pour ainsi dire, au microscope.

M. le Bon Jérôme Pichon a consacré à La Fresnaye une Notice qu’on ne saurait consulter sans fruit. Il a pénétré dans tous les détails de cette existence laborieuse, utile et poétique.

M. Julien Travers, l’un de nos anciens et vénérés maîtres, a complété la Notice du Bon Pichon.

M. Rathery (de la Bibliothèque Impériale) s’est longuement étendu sur Vauquelin de la Fresnaye dans son Etude sur Vauquelin des Yveteaux.

Enfin, M. Bachelet pouvait recourir à l’ouvrage intitulé : « Les Poètes Normands. » Il y eût découvert une bonne Notice sur le poète assez médiocre qu’il a dû fort peu lire ; elle est signée:Edouard Neveu. — M. Bachelet avait encore à sa disposition les Notices biographiques sur les Hommes du Calvados, par F. Boisard. Caen, 1848, in-12. — Mais M. Bachelet fait, il semble, ses articles biographiques comme l’abbé de Vertot faisait ses sièges. Plus courts, pourtant (1)[1].

  1. (1) Peut-être avons-nous, dans ces lignes, montré un peu trop d’emportement. Il faut être juste, même à l’égard de M. Bachelet, qui ne l’a pas été envers Vauquelin. M. Bachelet est un professeur d’histoire distingué ; les travaux historiques qu’il a publiés sont remarquables à plus d’un titre… Mais