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UNE ANNÉE DE PROFESSORAT


affections les plus sacrées ? Non, la grâce ne détruit point la nature, elle la purifie, l’élève, l’embellit, la transfigure. Rien de ce qui touche à la famille, même dans l’ordre temporel, ne saurait être indifférent au religieux. Seulement, comme il apprécie à leur valeur la terre et le Paradis, il est moins préoccupé des corps que des âmes, des biens éphémères que des intérêts de l’éternité. Voilà pourquoi, avant tout, quand il écrit aux siens, plus particulièrement à sa mère, le frère Verjus a le regard tourné vers le ciel. Au surplus, la mère était digne de l’enfant.