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LE POÈTE
Sers-toi de ta force, déesse,
Pour avoir le cœur en liesse !
Moi, si j’étais divinité,
J’aurais l’éternelle jeunesse,
Je n’aimerais pas ma maîtresse
Durant toute l’éternité.
LA NATURE
Roule, roule à travers les mondes,
Et le long des routes profondes,
Dans ces effroyables lointains,
Que ce spectacle te confonde !
Puisque leur clarté nous inonde,
Et que ces mondes sont éteints.
LE POÈTE
Ô Terre, terre, fais comme elle,
N’est-elle pas ta sœur jumelle ?…
Distrais-toi donc, écoute, entends
Les métamorphoses du temps…