Page:Vaucaire - Le Panier d’argenterie, 1895.djvu/61

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Cela s’est répété souvent.

N’as-tu pas emporté mes plaintes dans le vent ?
N’as-tu pas au moment du tiède crépuscule,
Quand le soleil se fond, se disperse et recule,

Avec ta gloire intervenant,

Charmé mon cœur meurtri tout en l’illuminant ?
Je suis reconnaissant à la sereine lune
D’avoir impressionné ma maîtresse brune
Certaine nuit, vrai songe d’une nuit d’été,
Ses baisers eurent des accents de vérité

Grâce à son affolante clarté.

..................
Ah ! consoler quelqu’un dès qu’on souffre soi-même,
Qu’on souffre saintement par tout ce que l’on aime,
Cela vous donne de la force, ainsi merci,
Puisqu’en te consolant je me console aussi.


LA NATURE


Les fleurs comme étouffées

Dédaignent d’écouter les fées,