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I
Cet été ne me sert à rien
Depuis que je suis sans maîtresse,
Les roses manquent de tendresse
Et les oiseaux sifflent moins bien.
La main de Dieu qui les caresse
Et sur les choses va et vient,
Devrait me rendre ma maîtresse.
Je ne sais plus ce que je dis ;
Le hasard au hasard me guide ;
Mon cœur est comme un écrin vide