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ÉTÉ


Allons Souvenirs vieux, Rancunes, mon Génie,
Je vais vous oublier, — aujourd’hui seulement —
Pour me pénétrer mieux de l’éblouissement
De la nature folle, aimante et rajeunie.

Vivent l’été, le vert des bois, la symphonie
Des merles et le bleu du large firmament,
On est si fier de vivre, on chante allègrement,
Mêlant sa propre sève à la sève infinie.