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Sur ta chair qui se fane,
Et si jeune est ta chair
Que tu la vends si cher
À la race profane ;
Laisse-moi m’abreuver
De rêves, pour rêver…
Sur ta chair qui se fane,
Et si jeune est ta chair
Que tu la vends si cher
À la race profane ;
Laisse-moi m’abreuver
De rêves, pour rêver…