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des places.

Il faudra en faire autant aux autres attaques pour être sûr de toutes vos distances.

Son usage est que toutes et quantes fois qu’on


    teur des Solutions peu connues de différens problèmes de géométrie-pratique, M. Servois, recommande la correction suivante : ayant fixé un point où les quatre rayons visuels portés aux jalons qui déterminent les lignes, commencent à se réduire à deux, on recule ou bien on avance jusqu’à un second point où les deux rayons commencent à se diviser en quatre ; puis on place un jalon au milieu de l’intervalle entre ces deux points : il sera assez exactement au point du concours des deux lignes.

    Le même auteur propose, en place de la méthode de Vauban, celle qui suit, indiquée par Carnot (de la Corrélation des figures de géométrie, no 191, p. 135).

    Soit, pl. 13, capitale du bastion la distance à mesurer. On place à volonté deux jalons et dans un même alignement avec le point on place un nouveau jalon à volonté sur en  ; on marque par un jalon le point d’intersection de et par un jalon le point d’intersection de et enfin par un jalon l’intersection de et On mesure la longueur en notant, en passant, les longueurs et l’on a celle de par l’équation

    Cette méthode ne suppose pas la construction d’angles droits et ne requiert pas un chaînage long.

    Au reste, par l’organisation actuelle du corps du génie, on a presque toujours dans les siéges les instrumens nécessaires pour mesurer, en suivant les méthodes ordinaires, au moyen d’une base, la distance d’un point accessible à un point qui ne l’est pas.