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AVERTISSEMENT

tion et la première. Nul doute que de Hondt n’ait eu une copie fidèle, à quelques passages près qui y manquaient sans doute, du chef-d’œuvre de Vauban. Mais les éditeurs se permirent d’y corriger bien des fautes, disent-ils dans leurs préfaces ; de là des erreurs, un texte altéré, une ponctuation fautive en plusieurs endroits ; enfin des planches la plupart défectueuses.

Lorsque l’édition de 1737 parut, M. le comte d’Aunay, maréchal-de-camp et petit-fils de Vauban, forma le projet de donner en France une édition des Traités de l’Attaque et de la Défense des Places, de son aïeul, en faisant des changements et des interpolations dans ces ouvrages. Les deux volumes[1] de l’édition qu’il avait préparée, ont été compris, sous le no 38, au nombre des propres manuscrits de Vauban, dans différens inventaires. Nous y avons d’abord été trompé ; ce qui a donné lieu à la note de la page 220. Mais M. le marquis Le Peletier Rosanbo, pair de France, dépositaire des manuscrits de Vauban qui furent laissés à M. d’Aunay, (dont la fille unique épousa en 1737 l’aïeul de M. de Rosanbo)[2], ayant bien voulu nous recevoir à sa terre du Ménil, près Mantes, et

  1. Ils sont cartonnés et recouverts en papier gauffré. Bibl. Ros.
  2. Les manuscrits échus en partage à M. le marquis d’Ussé, autre petit-fils de Vauban, sont dispersés. M. Dez, professeur de mathématiques à l’École militaire, qui avait beaucoup connu le marquis d’Ussé, et qui est auteur d’une note inédite très-curieuse sur Vauban, possédait en 1784 le manuscrit du Traité de l’Attaque des Places, sur lequel avait été copié l’exemplaire du duc de Bourgogne. Ce manuscrit, envoyé à cette époque à M. de Villelongue, commandant de l’école de Mézières, est perdu. La bibliothèque de l’École d’artillerie et du génie, où nous avions pensé qu’il pourrait se trouver, ne possède que deux copies du Traité de