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de l’artillerie.

de l’artillerie qui ne sont pas généraux à celui des brigadiers, celui des commissaires provinciaux capitaines dans les régimens d’artillerie, à celui des lieutenans-colonels, en ce qui regarde les marches, escortes, gardes, services particuliers et logemens, afin qu’elle ne soit point assujétie à qui ne l’entend pas, ni abandonnée par impatience, et qu’enfin elle puisse être toujours secourue à propos dans ses besoins par ses propres officiers. Au moyen de ces régimens, il ne restera plus tant de commissaires à entretenir dans les places qu’il y en a, et le Roi pourra, en supprimant les semestres, ne laisser que les cent quarante-deux résidences ordinaires qui pourront pour lors être payées annuellement, comme il sera proposé ci-après ; de cette façon on corrigera le sixième défaut.

Celui des gardes-magasins semble plus difficile ; il y a cependant un expédient, qui serait de faire artificiers ceux qui s’en rendraient capables ; après quoi au lieu de 360 liv. de gages, on pourrait leur en donner 600, savoir : 360 comme gardes-magasins, et 240 comme artificiers, moyennant quoi, on remédiera en quelque façon aux septième et huitième défauts, en prenant avec eux les précautions requises et réglées par l’ordonnance de… qu’il faudrait renouveler.

Les neuvième et dixième seront suffisamment réparés par l’érection des régimens d’artillerie,