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attaque.

garnissant le milieu de menu bois et de paille sèche, avec une petite trouée pour y mettre le feu, quand on a donné le signal. Les dessins de la 33e planche achèveront de faire entendre comme cela se peut faire.

Voilà quels peuvent être les préparatifs plus praticables des lignes contre les secours ; venons à l’application et disons, Une armée d’observation remédie à tous les inconvénient. que quand on peut avoir une armée d’observation, elle remédie sans contredit à tous les inconvéniens des secours, et pour lors il n’est pas nécessaire de se tant précautionner.

Nous ne connaissons que quatre manières de secourir les places, qui sont d’y introduire des secours à la dérobée, Ceux-ci n’obligent pas toujours à la levée du siége. V. qui n’obligent pas toujours à la levée du siége, ou de vive force quand l’assiégeant sortant de ses lignes va au-devant de l’armée de secours et lui donne bataille, ou quand l’ennemi prend le parti le plus sûr, qui est de faire diversion en attaquant une de nos places qui puisse lui tenir lieu d’une espèce d’équivalent, ou enfin quand il prend le parti d’attaquer les lignes de jour ou de nuit.

Nous avons dit à peu près ce qu’il y a à dire sur le premier au chapitre de l’investiture, page 17, reste à m’expliquer un peu au long sur les trois autres.

Il arrive donc assez souvent que quand l’armée assiégeante se sent supérieure ou égale à celle de secours, qu’elle sort des lignes, marche au-devant,