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attaque

J’insiste d’autant plus sur la correction de ce défaut, qu’il est de la dernière conséquence d’y remédier, sans quoi on ne doit plus songer à faire des siéges.

    point ; par exemple, on livra plusieurs assauts aux contre-gardes pour s’en rendre maître ; l’avis porte : « pour lors, (les brèches faites aux contre-gardes), loin de donner des assauts qui ne réussissent presque jamais qu’à faire tuer bien du monde mal à propos, faire beaucoup de bruit et de vacarme ; mon avis est de se concerter avec les batteries de brèche et à ricochet de même qu’avec les logemens, etc. » Suit la manœuvre enseignée dans ce Traité, page 145. Du reste, le siége fut habilement conduit. Voy. l’Histoire du Corps du génie par M. Allent, pag. 418-431.