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des places.

et à l’autre[1], et border leur sommet de rouleaux Voir le
profil A.
Pl. 6.
de fascines piquetées pour leur tenir lieu de sacs à terre ou de paniers. Jusqu’à ce qu’elle soit achevée, on n’y fait entrer que des détachemens. Pendant qu’on y travaille, la tranchée continue toujours son chemin, jusqu’à ce qu’elle soit parvenue à la distance marquée pour la troisième ligne : de sorte que la deuxième n’est pas plutôt achevée, qu’on commence la troisième, et avant même qu’elle le soit totalement. Pour lors on y fait entrer les bataillons de la première ligne, et on ne laisse dans celle-ci que la réserve qui est environ le tiers de la garde ; pendant quoi le travail de la tranchée fait son chemin de l’une à l’autre jusqu’à la troisième.

Les propriétés de la deuxième ligne sont les mêmes que celles de la première, il n’y a point d’autre différence, si ce n’est qu’elle approche la place de beaucoup plus près.

Tracé de la troisième parallèle.
Pl. 13.
À 120, 140 ou 145 toises, un peu plus, ou un peu moins, au-delà de la deuxième ligne, on établit la troisième ligne plus courte et moins circu-

  1. Pl. 6. Profil C.

    Et un relais dans le bord extérieur pour asseoir les soldats, le tout aligné au cordeau ; le parapet bordé par le haut, non de sacs à terre qu’il vaut mieux ménager, mais de grosses fascines redoublées, trois ou quatre ensemble, liées en deux endroits, bien serrées, et ensuite arrangées sur le haut où elles seront arrêtées par des piquets après que leur assiette aura été préparée dans les terres avec la pioche. (Avis cité de 1703.).