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paraître sans lui aux assemblées Publiques, et l’accompagnera s’il en exprime le désir ; se plaira à employer des choses déjà employées par lui, et à manger de la nourriture qu’il aura laissée ; respectera sa famille, son caractère, son habileté ans les arts, sa caste, sa couleur, son pays natal, ses amis, ses bonnes qualités, son naturel aimable ; le priera de chanter, et de faire d’autres choses de ce genre, s’il en est capable ; ira le trouver sans crainte aucune, et sans s’inquiéter du froid, de la chaleur ou de la pluie ; à l’égard de l’autre monde, lui dira que, là encore, elle sera sa maîtresse ; réglera ses propres goûts et ses actions suivant son désir ; s’abstiendra de sorcellerie ; se querellera continuellement avec sa mère au sujet des visites à lui rendre, et si sa mère l’entraîne de force dans un autre endroit, menacera de s’empoisonner, de se laisser mourir de faim, de se percer avec une arme quelconque, ou de se pendre ; enfin, lui inspirera, au moyen de ses agents, une confiance entière dans sa constance et son amour ; et tout en recevant elle-même de l’argent, évitera toute discussion avec sa mère sur des affaires d’intérêt.

Si l’homme se met en route pour un voyage, elle lui fera jurer qu’il reviendra promptement, et, en son absence, négligera ses vœux d’adoration à la divinité, et ne mettra d’autres ornements que ceux