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Une femme qui a gagné la confiance de l’innocente jeune femme d’un homme et qui, possédant ses secrets sans avoir exercé aucune pression sur son esprit, connaît d’après ses confidences la manière dont son mari se comporte avec elle, pourra lui enseigner l’art de se faire aimer de son mari, en la parant de manière à exprimer son amour, et en lui apprenant comment et quand se mettre en colère, ou en faire mine ; puis, après avoir fait elle-même des marques d’ongles et de dents sur le corps de la jeune femme, elle l’engagera à faire venir son mari pour lui montrer ces marques et l’exciter ainsi à la jouissance : une telle femme s’appelle l’entremetteuse d’une jeune femme innocente. Dans ce cas, le mari répondra à sa femme par l’intermédiaire de la même personne.

6. Une femme mariée servant d’entremetteuse à son mari.

Lorsqu’un homme emploie sa propre femme pour gagner la confiance d’une femme qu’il veut posséder, et l’envoie chez elle pour lui vanter la sagesse et l’habileté de son mari, on appelle la première une femme mariée qui sert d’entremetteuse. Dans ce cas, la femme courtisée fera aussi connaître à l’homme ses sentiments par l’intermédiaire de sa propre femme.

7. Une entremetteuse muette.

Lorsqu’un homme envoie une jeune fille ou une servante chez une femme sous un prétexte ou