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Une femme que son mari n’aime pas et que les autres femmes persécutent et font souffrir, doit s’allier avec la femme préférée du mari et qui l’assiste plus assidûment que les autres, et lui enseigner tous les arts qu’elle connaît elle même. Elle servira de nourrice aux enfants de son mari, et, après s’être concilié ses amis, lui fera savoir par leur entremise à quel point elle lui est dévouée. Dans les cérémonies religieuses, les vœux, les jeunes, elle prendra l’initiative, sans concevoir elle-même une trop bonne opinion. Lorsque son mari sera couché sur son lit, elle n’ira le trouver que si cela lui est agréable, ne lui fera jamais de reproches, et ne lui montrera aucune mauvaise humeur. Si le mari est en querelle avec une de ses autres femmes, elle les réconciliera, et s’il désire voir quelque femme secrètement, elle s’occupera de ménager le rendez-vous. Elle cherchera en outre à se rendre compte des points faibles du caractère de son mari, mais elle les tiendra toujours secrets et, en général, se conduira de telle façon qu’il puisse la considérer comme une femme bonne et dévouée.

Ici finit la conduite de la femme qui n’est pas aimée de son mari.

On voit, dans les paragraphes ci-dessus, comment doivent se conduire toutes les femmes du sérail du