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dos de la femme, pendant qu’elle est assise sur les genoux de l’homme ; elle doit lui rendre ses coups, en l’invectivant comme si elle était en colère, avec accompagnement des sons roucoulant et pleurant. Lorsque le congrès est engagé, on frappe l’espace entre les seins avec le dos de la main, lentement d’abord, puis de plus en plus vite suivant que l’excitation augmente, jusqu’à la fin.

À ce moment on émettra les sons Hinn et autres, alternativement ou comme on voudra, suivant la coutume. Lorsque l’homme, faisant entendre le son Phâtt, frappe la femme sur la tête avec ses doigts un peu contractés, cela s’appelle Prasritaka, ce qui veut dire : frapper avec les doigts un peu contractés. Dans ce cas, les sons appropriés seront le son roucoulant, le son Phâtt et le son Phoutt dans l’intérieur de la bouche, et, à la fin du congrès, les sons soutirant et pleurant.

Le son Phâtt est une imitation du bruit que produit la cassure du bambou ; le son Phoutt ressemble au bruit une chose qui tombe dans l’eau. À chaque fois qu’on lui donne un baiser ou qu’on lui fait une caresse quelconque, la femme doit répondre par un son sifflant. Pendant l’action, si la femme n’est pas habituée à être frappée, elle murmure continuellement des mots qui expriment prohibition, suffisance ou désir de libération, ou des mots tels que : « Mon père ! » « Ma mère ! », entrecoupés de sons soupirant, pleurant et tonnant!.