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rameau d’or formaient la devise. Les armes étaient celles du duc Cosme.

Dans le second tableau, également peint par le Bacchiacca, on voyait le magnifique Laurent se rendant à Naples. La devise était un pélican. Les armes étaient celles du duc Laurent, c’est-à-dire de Médicis et de Savoie.

Le troisième tableau, exécuté par Pier Francesco di Jacopo di Sandro, renfermait le pape Léon X entrant à Florence, et porté par les citoyens sous un baldaquin. La devise était un bras droit. Les armes étaient celles du duc Julien, c’est-à-dire de Médicis et de Savoie.

Le quatrième tableau, dont Jacopo di Sandro était encore l’auteur, contenait la prise de Biegrassa par le seigneur Jean de Médicis. La devise était la foudre de Jupiter. Les armes étaient celles du duc Alexandre, c’est-à-dire d’Autriche et de Médicis.

Charles-Quint couronné à Bologne par le pape Clément VII, tel fut le sujet du cinquième tableau. La devise était un serpent se mordant la queue. Les armes étaient celles de France et de Médicis. Ce travail fut confié à un élève d’Andrea del Sarto, à Domenico Conti, qui, n’ayant pu trouver d’auxiliaires, car tous les bons et mauvais étaient empîoyés, montra son peu d’habileté. Domenico, présomptueux de son naturel, s’était souvent moqué et très à tort de ses confrères ; mais à son tour il fut vivement et justement bafoué.

Le sixième tableau, le plus beau et le meilleur de tous, était du au Bronzino, qui avait représenté la