de peintres furent entraînés par l’exemple de ce grand homme. Gerbrand van den Eeckout, Govaert Flinck, Jean Victoor, Ferdinand Bol, Nicolas Maas, furent ceux qui suivirent de plus près les principes de ce merveilleux coloriste. Mais aucun d’eux néanmoins n’obtint ses gigantesques et magiques résultats.
Une révolution nouvelle amena ensuite le règne des peintres de genre, de paysages, de marine, d’animaux, d’architecture et de nature morte. Alors florissent et prospèrent Terburg, Gérard Dow, Metzu, Mieris, Netscher, Pieter van Slingelandt, Jean Steen, Pieter de Hooch, Adrien Brauwer, les Ostade, Pieter de Laar, Wouvermans, Paul Potter, Adrien van den Velde, Albert Cuyp, Bergbem, Karel Dujardin, van Goyen, Jean Wynants, Ruysdael, Hobhema, van der Neer, Backhuysen, Jean van der Heyden, Melchior Hondekoeter, van Huysum et tant d’autres maîtres, dont on ne peut malheureusement admirer les œuvres sans songer avec tristesse qu’ils se sont plu à descendre des hauteurs où brillaient leurs pères, et qu’entre leurs mains se sont dissipés les derniers débris de l’immense fortune que leur avaient amassée une longue suite de prudents ancêtres.