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À son retour de Lombardie, Girolamo exécuta deux Crucifix, l’un pour le vestibule de la sacristie de la Minerva, l’autre pour l’intérieur de la même église. Il peignit ensuite à l’huile une sainte Catherine et une sainte Agathe ; puis il fit une fresque à San-Luigi, en concurrence du Bolonais Pellegrino Pellegrini et du Florentin Jacopo del Conte.

Il y a peu de temps, Girolamo représenta la Vierge, saint Jacques apôtre, saint Alò et saint Martin évêques, dans un tableau de seize palmes de hauteur, destiné à l’église de Sant’-Alò, située en face de la Misericordia.

À San-Lorenzo-in-Lucina, dans la chapelle de la comtesse di Carpi, on trouve de lui un saint François recevant les stigmates.

Dans la salle des Rois, au-dessus de la porte de la chapelle du pape Sixte, il fit du temps de Pie IV, comme nous l’avons dit ailleurs, une admirable fresque où l’on voit Pépin, roi des Francs, donnant Ravenne à l’Église, et emmenant prisonnier Astolphe, roi des Lombards. Nous conservons dans notre collection le dessin de cette composition et plusieurs autres études de la main de Girolamo.

Enfin, cet artiste est aujourd’hui occupé à décorer la chapelle du cardinal Cesis, à Santa-Maria-Maggiore. Déjà même il y a achevé le Martyre de sainte Catherine, magnifique morceau qui ne le cède en rien à ses autres productions.

Nous passerons sous silence les portraits et les autres ouvrages peu importants de Girolamo ; car, sans compter qu’ils sont extrêmement nombreux,