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des dessins de palais, de temples et de divers monuments, sur lesquels je ne m’arrêterai pas davantage ; car ce que j’ai relaté suffit amplement pour constater le haut mérite de notre artiste.

Bien que je ne sache rien de particulier sur les travaux de Rocco Guerrini de Marradi, je ne puis me dispenser de le mentionner ; car cet architecte est Italien, et de plus, l’on m’assure qu’il est très-habile, surtout dans l’art des fortifications. Il habite la France, et pendant les dernières guerres de ce royaume, il y a, dit-on, déployé son talent à son honneur et à son grand profit.

Ainsi se termine ce que, dans mon désir de ne priver personne des louanges qui sont dues au talent, j’avais à dire sur quelques sculpteurs et architectes vivants, dont jusqu’à présent je n’avais pas trouvé occasion de parler à mon aise.



Parmi les artistes que Vasari a groupés dans cette biographie, il en est un qui sollicite particulièrement l’attention et auquel il n’a cependant consacré que quelques lignes. Nous voulons parler de Galeazzo Alessi, de Pérouse. L’appréciation et même la simple énumération de tous les travaux de cet éminent architecte exigerait un espace que nous refusent les étroites limites de notre cadre. Pour le faire connaître à nos lecteurs, nous nous contenterons donc de leur présenter une esquisse, trop rapide peut-être,