depuis longtemps en Espagne, il a dessein de revenir à Milan jouir de sa maison aurélienne et des autres biens acquis par son excellent père.
Maintenant disons quelque chose des médailles. Nous croyons que l’on est en droit d’affirmer que les modernes ont traité les figures avec non moins de talent que les anciens Romains, et qu’ils les ont surpassés dans la gravure des lettres et des autres accessoires. Il est facile du reste de s’en convaincre en examinant, par exemple, les douze revers que Pietro Paolo Galeotti a gravés, il y a peu de temps, pour les médailles du duc Cosme. Ces revers représentent : Pise restaurée par les soins du duc ; les Eaux amenées à Florence de divers endroits ; l’Embellissement du palais des Magistrats ; l’Union des états de Florence et de Sienne ; l’Édification d’une ville et de deux forteresses dans l’île d’Elbe ; la Colonne élevée à Florence sur la place de la Santa-Trinità ; la Conservation, l’agrandissement et l’achèvement de la bibliothèque de San-Lorenzo ; la Fondation de l’ordre des chevaliers de Santo-Stefano ; la Remise du gouvernement au prince ; la Fortification de l’état ; la Milice de l’état ; et le magnifique et royal Palais des Pitti, avec ses jardins et ses fontaines. Nous ne rapporterons ici ni les légendes ni les inscriptions de ces médailles, parce que nous aurons à nous en occuper ailleurs. Ces douze revers ne laissent rien à désirer, et sont gravés avec un soin et une facilité extraordinaires, ainsi que la tête du duc qui est de toute beauté.
Aujourd’hui on travaille également les stucs dans