bien de cette tâche. Les deux frère, s’associèrent ensuite pour orner de fresques une frise de i’une des salles du palais d’Aracelli.
Vers cette époque, Taddeo fut envoyé à Urbin pour faire le portrait de la signora Donna Verginia, fille du duc Guidobaldo, que l’on destinait en mariage au signor Federigo Borromeo.
Avant de quitter Urbin, Taddeo dessina un buffet que l’on modela en terre à Castel-Durante, et que le duc envoya au roi d’Espagne.
De retour à Rome, Taddeo présenta le portrait de la signora Verginia à Sa Sainteté qui le trouva très-beau ; mais, soit qu’il faille s’en prendre au pape ou à ses ministres, toujours est-il que le pauvre peintre ne fut pas même indemnisé des frais de son voyage.
L’an 1560, le pape voulut que l’on mit en état de recevoir dignement le duc Cosme et la duchesse Eléonore, qu’il attendait à Rome, les appartements bâtis par Innocent VIII, lesquels ont vue sur la première cour du palais et sur celle de San-Pietro, et sont précédés de loges qui répondent sur la place où Sa Sainteté donne sa bénédiction aux fidèles. Taddeo fut chargé de les décorer et de couvrir de dorures les nouveaux plafonds. Il abandonna à son frère presque tout le soin de cette importante entreprise. Federigo s’acquitta très bien de cette tâche, mais non sans avoir couru un grand danger ; car, en peignant des grotesques dans les loges, il tomba du haut d’un échafaud et faillit se tuer.
Peu de temps après, le cardinal Emulio distribua