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auxquels, dès leur première jeunesse, les plus admirables essais prédisaient une carrière égale à celle de ses plus grands maîtres. Desiderio, cet enfant des chantiers des tailleurs de pierre de Settignano où le père du grand Buonarroti chercha une mâle nourrice, marchait à pas de géant quand Florence le perdit. Pierino da Vinci en fit assez pour que le probe historien des vicissitudes de Florence, le vénérable Benedetto Varchi, qui se connaissait en hommes, le saluât dans ses vers du beau nom de second Vinci. Pour nous, nous n’ajouterons rien à sa légende, afin de ne pas en affaiblir l’impression. Comme Léonard, son neveu fut un enfant précoce, et c’est dans la vie de ce grand maître qu’il faut aller compléter l’intelligence de l’organisation de ce jeune homme.



NOTES.

(1) Vasari parle avec éloge de Zanobi Lastricati dans la vie de Michel-Ange.

(2) Lorenzo Marignolli est cité par le P. Orlandi dans son Abecedario.

(3) Il existe des copies en plâtre de ce magnifique bas-relief.

(4) Francesco del Tadda fut le premier qui fit des statues et des bas-reliefs en porphyre. Il travailla avec d’autres sculpteurs à l’église de la Madonna-di-Loreto. Voyez la vie de Tribolo.


FIN DU TOME SIXIEME.