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d’hommes remarquables par la variété et l’étendue de leurs talents ; mouvement que nous avons déjà constaté dans nos notes sur le Torrigiano. Ces émigrations, dans leurs causes et dans leurs conséquences, constituent un fait grave et plein d’enseignement. Nous espérons un jour y consacrer une attention spéciale, et, à cet égard, nous avons déjà ramassé autant de documents que nous l’avons pu. Mais n’ayant, dans cet ordre de recherches et de considérations, aucun prédécesseur sur lequel nous puissions nous appuyer, on comprend que le temps est nécessaire même pour produire un travail insuffisant. Notre publication du Vasari ne pourra donc l’offrir ; seulement, nous profitons de l’occasion qui se présente à nous de signaler cette lacune chez les historiens et les critiques de l’art, et de nous inscrire parmi ceux qu’elle a frappés, et qui s’essayeront à y suppléer.



NOTE.

(1) Le P. Federici, sur la foi du Mauro, donne à Girolamo le surnom de Pennachi. Voyez Lanzi.