Page:Vasari - Vies des peintres - t5 t6, 1841.djvu/672

Cette page a été validée par deux contributeurs.

trouva trois pierres dont chacune était de la grosseur d’un œuf. Jusqu’à son dernier jour, il n’avait jamais voulu consentir à ce qu’on lui en fît l’extraction, ni même à en entendre parler.



Les convenances de notre publication nous ont forcés à renvoyer au volume prochain la biographie de Lorenzo di Credi, le maître et l’inspirateur d’Antonio Sogliani. Ce Lorenzo di Credi, peu connu chez nous, n’en est cependant pas moins un des hommes les plus éminents de l’art italien. Artiste d’un talent accompli, d’un génie original, de mœurs remarquables, et surtout d’une incontestable influence, il devra spécialement nous occuper, et nous nous promettons sur lui d’assez longs développements. Dans ces développements, nous comprendrons une appréciation de toute l’école siennoise, à laquelle Lorenzo se rattache par plus d’un point. Si l’on y a pris garde, on se rappelle que l’abondance des matières nous a contraints successivement de passer sous silence cette école si intéressante, et dont l’examen consciencieux importe surtout aujourd’hui, où les doctrines qu’on lui attribue généralement tendent à revivre, et prétendent même à dominer. C’est sous l’impression de cette discussion, que nous nous croyons en droit de prier nos lecteurs de lire surtout la biographie de Sogliani, qui, ainsi qu’on l’a vu,