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par Léon X, par Raphaël, par Michel-Ange, par le Titien, ni un mince triomphe que d'émerveiller une génération qui créait tant de merveilles.

Nous pouvons terminer ici cette note déjà longue. On a pu voir suffisamment, il nous semble, quel a été le cercle des travaux et des services de cet homme empoisonné à cause de sa petite rente, et dont la seule plainte fut pour ses enfants réduits à la mendicité.

NOTES.

(1) On lit dans le tome III des Lettere Sanesi que Baldassare était fils de Gio. Silvestro Perucio, noble Siennois.

(2) Niccolò Pio, dans un manuscrit que l’on conserve à la bibliothèque du Vatican, assure que Baldassare naquit l’an 1481.

Giulio Mancini, dans son Traité inédit de la peinture, se plaint de Vasari qui, selon lui, n’aurait pas donné des renseignements exacts sur la patrie, la vie et les ouvrages de Peruzzi. Il fait naître notre artiste à Ancajano, à six milles de Sienne, et ajoute que Vasari a eu tort de lui attribuer les peintures de la tribune de Sant’-Onofrio à Rome, qui sont évidemment du Pinturicchio, et de ne pas décrire l’architecture de San-Gio.-Codatremoli de Viterbe, dont-il serait l’auteur.

(3) Ces peintures ont été horriblement gâtées par d’infâmes retouches.

(4) Cesare de Milan, que Vasari appelle quelquefois Cesare da Sesto, fut élève de Léonard de Vinci et peignit un tableau dans l’église de San-Rocco à Milan.

(5) Ces peintures sont presque détruites.

(6) Ce célèbre palais est connu sous le nom de la Farnesina.