fut exécutée par Battista, élève de Pontormo (180). Au bas du tableau on lisait les vers suivants :
Tu pater, et rerum inventor, tu patria nobis
Suppeditas præcepta, tuis ex, inclyte, chartis.
En approchant ensuite de la porte principale de l’église, presque à côté de l’orgue, on voyait un tableau de six brasses de hauteur sur quatre de largeur. Le sujet rappelait le gracieux accueil fait à Michel-Ange, par le pape Jules III, qui, l’ayant mandé à la Vigna Giulia, pour traiter quelques affaires, le fit asseoir à côté de lui, en présence des cardinaux, des évêques et autres grands de la cour, restés debout à l’entour. Le jeune Iacopo Zucchi, élève de Giorgio Vasari, avait déployé dans cet ouvrage toute la vigueur d’un maître consommé (181).
Près de là, du même côté, c’est-à-dire, un peu au-dessous de l’orgue, Giovanni Strada, habile peintre flamand, avait représenté, dans un tableau de six brasses de largeur sur quatre de hauteur, les honneurs rendus par le doge Andrea Gritti à Michel-Ange, qui, pendant le siège de Florence, était allé demeurer à la Giudecca, près de Venise, Cet ouvrage, plein d’expression, de feu et de grâce, fit infiniment d’honneur à Giovanni Strada (182).
Maintenant, en remontant vers le maître-autel, du côté de la sacristie neuve, on trouvait un tableau de Santi Titi, jeune artiste de talent (183), qui avait choisi pour sujet la réception que fit un jour à Michel-Ange l’illustrissime seigneur don Fran-