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et la décoration de la voûte extérieure, dont la courbe commence au-dessus d’un soubassement de vingt-cinq palmes et demie d’élévation, et de deux palmes de saillie par la base. Nous avons aussi à parler de la cimaise d’en haut et de la toiture, que Michel-Ange comptait faire en employant le plomb qui couvre aujourd’hui l’ancienne église de Saint-Pierre. Cette toiture forme seize vides d’un massif à l’autre ; ces vides commencent à l’endroit où se terminent les colonnes, et sont placés entre elles. Au centre des vides, doivent être pratiquées deux fenêtres, pour éclairer les escaliers construits entre les deux voûtes. Ces fenêtres sont donc au nombre de trente-deux, elles faisaient saillie au dehors, au moyen de consoles qui soutenaient un quart de cercle. Précisément au centre de chacun des massifs des deux colonnes, ainsi qu’au-dessus de l’entablement, s’élevait une côte plus large d’en bas que d’en haut, qui avait cinq palmes de largeur, ce qui faisait en tout seize côtes au milieu desquelles était un canal carré, large d’une palme et demie, avec des degrés d’une palme environ d’élévation, pour monter et descendre à partir de la superficie où commence la lanterne ; ces degrés devaient être construits en pierres travertines, taillées de manière à résister à la gelée et à la pluie. Le dessin de la lanterne diminue dans la même proportion que tout l’ouvrage, parce qu’en tirant les lignes à la circonférence, chaque partie devient moindre également, et soutient dans le haut avec les mêmes dimensions un temple environné de colonnes accouplées,