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posées de champ en forme d’épi. La voûte a d’épaisseur quatre palmes et demie, d’en haut et d’en bas y laissant un vide de quatre palmes et demie par le bas, où seront placés les escaliers qui conduiront à la lanterne, à partir du plan de la corniche où sont les balustres ; le cintre de la partie intérieure de la seconde voûte, qui doit se prolonger en bas, et se resserrer en haut, part du centre B, qui donne à la voûte quatre palmes et demie d’épaisseur par le bas. Le dernier cintre de la partie extérieure, qui doit s’élargir en bas et se rétrécir en haut, partira du centre A, ce qui augmente d’en haut le vide du milieu, où se trouvent les escaliers, dont la hauteur est de huit palmes, et l’épaisseur de la voûte vient à diminuer, de sorte qu’elle a par le bas quatre palmes et demie, et par le haut trois palmes et demie. Les voûtes, tant intérieures qu’extérieures, se lient tellement par leur accord, que l’une soutient l’autre, parce que des huit parties qui les composent en partant du sol, quatre sont vides au-dessus des arcs, afin de diminuer la pesanteur, tandis que les quatre autres s’unissent et s’enchaînent entre elles sur les pilastres, ce qui leur donne une solidité à toute épreuve. Les escaliers pratiqués entre les deux voûtes sont disposés de la manière suivante : ceux qui partent de la superficie, où la voûte prend naissance, se dirigent dans l’un des quarts, et chacun d’eux monte par deux entrées, en se croisant dans le genre d’un X, de sorte qu’ils vont à la moitié du cintre C, sur la voûte. Après avoir parcouru toute la ligne droite de la moitié de