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et demie ; par le bas, cinq palmes six onces, et par le haut, quatre palmes neuf onces. Le chapiteau corinthien est de six palmes et demie d’élévation, et de neuf, y compris le tailloir (125). On n’aperçoit que les trois quarts de la circonférence de ces colonnes, l’autre quart étant engagé dans un pilastre qui forme l’angle intérieur ; entre ces pilastres est une porte cintrée large de cinq palmes, et haute de treize palmes cinq onces, qui forme ensuite un massif jusqu’au chapiteau des pilastres et des colonnes, en venant faire corps avec deux autres pilastres semblables à ceux qui forment saillie à côté des colonnes. Ces pilastres sont répétés, et ornent les côtés des seize fenêtres qui environnent la coupole, et dont la largeur est de douze palmes et demie sur vingt-deux palmes environ de hauteur. Ces fenêtres sont décorées au dehors de diverses architraves, larges de deux palmes trois quarts, et en dedans, de frontons et de chambranles qui vont en s’élargissant en dehors pour donner plus de lumière ; elles descendent aussi plus bas en dedans, afin d’éclairer la frise et la corniche placées entre deux pilastres. Les pilastres de l’intérieur portent l’architrave haute de cinq palmes un quart, la frise de quatre palmes et demie, et la corniche de quatre palmes deux tiers et cinq palmes de saillie. Pour pouvoir marcher sans danger sur cette corniche, on y mettra un rang de balustres (126) ; et pour monter aisément de l’endroit où commencent les colonnes, sur la même direction, on a pratiqué dans le vide de quinze palmes un escalier à deux rampes, qui con-