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Le second tableau représente une Bacchanale et renferme cette signature : LUCA D’CORTO. La Mort d’Orphée forme le sujet du troisième tableau sur lequel on lit : LVCAS CORITIVS.

(16) Le jugement dernier d’Orvieto est accompagné de l’inscription suivante :

D. O. M.

Luc Signorello Cortonensi et Ipolito Scalzæ Urbevetano hujusce Ecclesiæ restauratoribus, in quo ille supremum pingendo judicium judicia promeruit mirabundæ posteritatis, hic Christum sculpendo emortuum vitam sibi est nactus non morituram, Camerarius fabricæ S. Mariæ grati animi monumentum quamvis serum pos. anno Domini MDCLXVII.

(17) Vasari dit ailleurs que les peintures de la sacristie de Loreto furent commencées par Pietro della Francesca et Domenico de Venise, mais qu’elles furent achevées par Luca Signorelli.

(18) Ce tableau a été fort altéré par de maladroites retouches.

(19) Luca eut un neveu nommé Francesco qui a été oublié par le Vasari, quoiqu’il ait donné des preuves de talent dans une peinture des Saints protecteurs de Cortona, faite en 1520 pour la salle du conseil. Ce Francesco vécut jusqu’en 1560.

(20) Gio.-Battista, et non Benedetto Caporali, fit une traduction de Vitruve qui a été imprimée.

(21) C’est-à-dire Tommaso Bernabei.

(22) Les meilleurs élèves de Luca Signorelli furent Tommaso Bernabei et Turpino Zaccagna. Bernabei imita son maître avec exactitude. On voit encore de lui quelques ouvrages à Santa-Maria-del-Calcinajo. Zaccagna adopta un autre style, et fit en 1537 un tableau fort estimé pour l’église de Sant’-Agata, à Cantalena, près de Cortona.

FIN DU TOME TROISIÈME.