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sur le plan d’une manière conforme aux règles de la perspective, et aucune qualité d’ailleurs ne le distingue beaucoup des peintres du quatorzième siècle.—(Lanzi, traduction de M. A. Dieudé.)

(22) Guarero de Padoue travaillait en 1365. II est appelé par Baldinucci, Dec. VII, sec. II, c. 80, Guariero et Guarente, puis dans l’Abecedario pittorico, Guarinetto, et enfin par Ridolfi, Guariento. Ce dernier nom lui a été également appliqué par Lanzi. Zanetti accorde de grands éloges aux peintures qu’il a laissées dans le chœur des Eremitani de Padoue.

(23) Giusto, communément appelé de Padoue à cause de sa résidence dans cette ville et du droit de cité qu’il y avait obtenu, était Florentin, et appartenait à la famille des Menabuoi. Il mourut l’an 1397. Morelli, dans sa Notizia, raconte qu’on lisait autrefois sur la porte de San-Giovanni-Battista, église dans laquelle Giusto représenta les mystères de l’Apocalypse : Opuis Joannis et Antonii de Padua. Lanzi présume que ce Giovanni et cet Antonio furent des aides de Giusto, et il ajoute qu’ils peignirent peut-être la totalité du temple.

(24) Baruffaldi croit que Stefano de Ferrare vécut jusqu’à l’année 1500. Voyez ce que dit Vasari sur cet artiste dans la vie du Mantegna.

(25) Vincenzio de Brescia, dont le nom patronymique est Foppa, était un des meilleurs maîtres de son temps, comme on en trouve la preuve dans Ambrogio Calepino qui, après avoir mis le Montagna au-dessus de tous les autres peintres, ajoute : « Huic accedunt Jo. Bellinus Venetus, Leonardus Florentinus, et Vincentius Brixianus, excellentissimo ingenio homines, ut qui cum omni antiquitate de pictura possint contendere.

Sur le tombeau de Vincenzio, qui est placé dans le premier cloître de San-Barnaba, à Brescia, on lit cette inscription : « Excellentiss. ac eximii pictoris Vincentii de Foppis. ci. Br. 1492. » (Zamb., p. 32.)

(26) Le Guarienti se trompe lorsqu’il fait naître Girolamo Campagnuola dans la Marche Trévisane. Girolamo était de Padoue, comme le rapporte Vasari. Il mourut vers la fin du quinzième siècle.

(27) Giulio, fils de Girolamo Campagnuola, florissait vers l’an 1500. Tiraboschi, dans sa Storia della litteratura italiana, en parle comme d’un homme également bien partagé en savoir et en