Page:Vasari - Vies des peintres - t3 t4, 1841.djvu/354

Cette page a été validée par deux contributeurs.

toue, du Francia à Bologne, du Vanucci à Pérouse, et du Ghirlandaio à Florence. Grâce à lui, l’école siennoise put bientôt marcher du même pas que celles du reste de la Toscane, et, à coup sûr, ce résultat ne doit lui compter ni pour un mince mérite, ni pour un mince honneur.



NOTES.


(1) Ce tableau n’existe plus.

(2) La chapelle d’Innocenzio Cibo a été agrandie, incrustée de marbres et enrichie de peintures à l’huile par le cardinal Alderano Cibo. Le maître-autel est orné d’un tableau de Carlo Maratta qui a été gravé.

(3) Voyez p. 136 de la Storia del Duomo d’Orvieto, le bref d’Alexandre VI, en réponse aux citoyens d’Orvieto, qui lui demandaient le Pinturicchio pour achever les peintures de la voûte de la chapelle de San-Brizio, commencées par Fra Giovanni de Fiesole.

(4) On trouvera d’amples notices sur le Pinturicchio, dans la neuvième lettre des Pittoriche Perugine d’Annibale Mariotti, où, entre autres choses, on fait mention de l’un de ses meilleurs tableaux que possède l’église des Mineurs conventuels de Spello.

(5) La chapelle de San-Bernardino est connue sous le nom de Bufalini. Le Titi prétend qu’elle a été peinte par Niccolô de Castello et par Luca Signorelli ; mais on doit plus de confiance à Vasari qui est appuyé par Giulio Mancini, Biliothec. alter. n°1228, et par le P. Casimiro, p. 37 des Memorie della Chiesa d’Araceli.

(6) Sigismondo Tizio écrit que, le 8 novembre de l’an 1504, fut découvert le tableau que fit le Pinturicchio pour la chapelle des Piccolomini, dans l’église de San-Francesco de Sienne. La cause attribuée par Vasari à la mort de Bernardino Pinturicchio est probablement une fable répandue par la femme de ce malheureux peintre, laquelle, comme le rapporte Tizio, le laissa mourir sans secours, après s’être amourachée d’un porte-faix.