une tête de saint Jérôme que l’on admire beaucoup. Enfin il est l’auteur de l’enfant de l’horloge du Mercato-Nuovo, qui a les bras articulés de telle façon qu’il peut les lever pour sonner les heures avec un marteau. Ainsi finit la vie du célèbre sculpteur Andrea Verocchio.
À la même époque, vivait Benedetto Buglioni, qui tenait, d’une femme de la famille d’Andrea della Robbia, l’art d’exécuter les figures en terre vernissée. Il exécuta, à Florence et ailleurs, une foule d’ouvrages en ce genre, parmi lesquels on regarde, comme un chef-d’œuvre, la Résurrection du Christ, qui orne la chapelle de Santa-Barbara, dans l’église des Servites (13). Benedetto laissa en outre un Christ mort dans une chapelle de San-Brancazio, et un demi-médaillon, au-dessus de la porte principale de San-Pier-Maggiore. Il transmit son secret à Santi Buglioni, qui aujourd’hui est le seul qui le possède.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cc/Vasari_-_Vies_des_peintres_-_separateur_simple.jpg/65px-Vasari_-_Vies_des_peintres_-_separateur_simple.jpg)
L’œuvre capitale d’Andrea Verocchio est la statue équestre de Bartolommeo de Bergame, de laquelle Vasari a trop légèrement parlé ; mais, avant de lui consacrer nous-mêmes une plus sérieuse attention, nous croyons qu’il ne sera pas sans intérêt de passer rapidement en revue les plus célèbres monuments de ce genre qui l’ont précédée. — On doit comprendre que nous n’entendons traiter que de la manière la plus sommaire un tel sujet, qui, pour recevoir tout