où l’on grava plus tard, en l’honneur de Lazzaro, les vers suivants :
Rebus in angustis, in tenuique labor.
Vix operum istius partes cognoscere possis :
Enfin Giorgio Vasari, l’auteur de cette histoire,
pour témoigner sa reconnaissance envers ses ancêtres,
leur éleva un nouveau tombeau au milieu du
chœur qui est derrière l’autel de l’église paroissiale
dans laquelle ses concitoyens, les marguilliers et les
chanoines, lui avaient concédé la grande chapelle
qu’il restaura comme il l’a déjà dit dans la vie de
Pietro Laurati. Il transporta dans ce tombeau les
restes de Lazzaro, de Giorgio et de tous les autres
membres de sa famille, hommes et femmes. Le corps
de sa mère, qui était morte à Florence, l’an 1557,
reposait depuis quelques années à Santa-Croce,
mais il le fit enlever pour le placer, selon son désir,
à côté de celui d’Antonio, son mari, mort de la
peste en 1527. Sur le gradin du tableau de l’autel,
Giorgio Vasari représenta Lazzaro, son aïeul, Giorgio
l’ancien, son père Antonio, et sa mère Maddalena
de Tacci (5).
Ainsi finit la vie de Lazzaro Vasari, peintre arétin.
De tous les ouvrages de Lazzaro Vasari, dont son petit-fils vient de nous donner avec complaisance