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d’Orsanmichele, sous les fondements de laquelle on jeta, le 29 juillet 1337, des médailles d’or et d’argent portant cette inscription : Ut magnificentia populi Flor. artium et artificium ostendatur. Les quatre façades extérieures de cet édifice sont ornées de niches dans lesquelles chaque corporation voulut placer la statue en marbre ou en bronze de son patron. Voyez Manni, tom. XI, p. 105, De’ Sigilli.

(6) Cette tête de cheval n’est point l’ouvrage de Donato ; elle appartenait à un cheval antique jadis placé devant la cathédrale. Un archevêque fit fondre ce précieux morceau pour en former une grosse cloche. Voyez la Descrizione di Napoli du Sarnlldi, et le Vite de’ pittori napoletani du Domenici, tom. III, c. 63.

(7) Ce Tabernacle fut remplacé par un autre exécuté sur les dessins du Bernini, en bronze doré, orné de lapis-lazuli.

(8) Ces deux statues colossales n’existent plus.

(9) Vasari a oublié de nous reparler de Fra Bernardo et de ses miniatures.

(10) Lelio Torelli da Fano, savant légiste, publia, sous le nom de son fils Francesco, les Pandectes collationnées sur le fameux manuscrit pisan.

(11) La noble famille des Sommaj est éteinte. Chirico da Sommaja fut gonfalonier l’an 1363. Voyez l’Ammirato, lib. XII, c. 626.

(12) Aucune de ces épitaphes ne fut placée sur le tombeau de Donato ; mais plus tard on y grava l’inscription suivante, composée par le chanoine Salvino Salvini :


Donatellus
Restituta antiqua sculpendi cælandiq. arte
Celeberrimus
Mediceis principibus summis bonarum
Artium patronis apprime carus
Qui ut vivum suspexere
Mortuo etiam sepulcrum loco sibi
Proximiore constituerunt
Obiit idibus decembris an. sal. MCCCCLXVI.

Æt. suæ LXXXIII.