(1) La sépulture de Baldassar Coscia ne fut construite ni aux frais ni par l’ordre de Cosme de Médicis. Coscia laissa vingt mille florins d’or, dont mille furent employés par ses exécuteurs testamentaires, Bartolommeo Yalori, Niccolô da Uzzano, Giovanni de’ Medici et Vieri Guadagni, à élever son tombeau sur lequel on grava cette inscription :
JOANNES QUONDAM PAPA
XXIII. OBIIT FLORENTIE (sic)
ANNO DOMINI MCCCCXVIII.
Le Migliore, p. 56 de sa Firenze illustrata, raconte que Martin V fit de vives instances auprès des prieurs pour que cette épitaphe fût effacée ; mais il lui fut répondu : « Quod scripsi, scripsi. » Si le tombeau eût été érigé par Cosme, Martin V lui aurait adressé ses doléances, ou les prieurs lui auraient envoyé l’agent du pape.
(2) L’an 1688, cette statue fut transportée dans l’habitation du surintendant du temple de San-Giovanni, et remplacée par un saint Jean-Baptiste en marbre, sculpté par Giuseppe Piamontini.
(3) La figure de l’Abondance de Donato, rongée par l’intempérie des saisons, fut remplacée l’an 1721 par une autre statue due au ciseau de Gio. Battista Foggini, sculpteur et architecte florentin.
(4) San-Giovanni n’a jamais été un temple dédié au dieu Mars, comme l’ont prouvé les antiquaires florentins. Voyez Vicenzio Borghini dans la première partie de ses Discorsi, Leopoldo del Migliore, pag. 84 et 85 de sa Firenze illustrata, et le tome V du P. Richa. La colonne du Marché-Vieux ne put jamais appartenir à San-Giovanni, car elle diffère complètement des autres colonnes de ce temple.
(5) Les corporations de Florence élevèrent à leurs frais plusieurs monuments d’une magnificence extraordinaire, tels que l’église